(suite) « Hiver 1917 »

L’art pictural a ceci de particulier qu’il présente une création plate et muette, immédiatement disponible, sans médiation technique particulière, en dehors de la lumière frappant le tableau. On peut passer devant en y jetant un regard distrait, un « coup d’oeil », comme on dit volontiers.

Or, de la même façon qu’on va prendre du temps pour lire un article de presse, des heures pour aller au bout d’un livre, un tableau a besoin de plus de quelques secondes pour le découvrir, l’apprécier, le comprendre. Si le peintre a mis dans cette oeuvre ses émotions, ses croyances, ses frustrations, ses engagements, ses tripes, il y a matière à « percevoir », c’est-à-dire à accepter de chercher pourquoi, à un moment donné de sa vie, un être humain a souhaité partager par le dessin ou la peinture, ses états d’âme ! Et ceci au delà de la performance technique proprement dite.

(suite et fin demain)

Percevoir

Dans le domaine de l’art, la perception visuelle engendre en général un récit narratif né de la rencontre de 2 imaginaires, celui du regardeur et celui qui lui propose une certaine image du réel.

Dans cette narration, le spectateur présente comme un regard singulier, émotionnel, intuitif, ce qui est en fait le produit moins d’une expérience personnelle que d’un habitus de classe. Notre appréciation est en effet largement conditionnée par le jugement dominant dans notre groupe d’appartenance. Nous avons si peu d’occasions de transgresser cette norme commune et si peu de raisons de nous désolidariser de ce jugement.

Dans ces conditions, est-il possible de développer une pensée personnelle sur un tableau, d’affûter notre regard ?

Mais surtout à quoi cela sert-il vraiment ?

(suite demain)

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Decidément c’est compliqué, vraiment, l’informatique !

Enfin me voilà à jour avec windows 11 !

Mais comment la décision de quelques milliardaires de la Silicon Valley peuvent avoir autant d’importance pour tant de gens dans le monde ?

Combien ont été obligés de changer d’ordinateur à la suite de cette lubie ?

Je ne m’y ferai jamais ! Trop tard pour moi !

Un univers mondialisé pour les techniques, le commerce, la finance, l’information et dont les « communautés » se replient de plus en plus sur elles-mêmes,  un monde où l’extrême droite avec son cortège de haines, de mensonges, de démagogie populiste remporte des victoires partout.

Un monde où les guerres, les massacres, les viols servent de base à des politiques sans foi ni loi !

Mais vous me direz, l’être humain a toujours fonctionné comme ça ! Et parfois ce fut bien pire ! D’accord,  et alors, c’est une raison pour se résigner ?

Bon dimanche, les amis !

 

Les Minoritaires

Minoritaires !
Ils sont forcément minoritaires ceux qui :
– refusent les évidences,
– acceptent de faire des efforts pour comprendre avant de juger !
– considèrent l’art comme l’activité humaine la plus aboutie,
– affirment que la course au profit n’est pas le but de la vie,
– pensent que les relations affectives entre humains sont souvent perverties par l’intérêt ou l’égoïsme.
– soupçonnent les puissants d’avoir toujours confisqué les Religions pour accroître leur pouvoir !
– déplorent que l’invention du moteur ait asservi l’homme alors qu’elle aurait pu le libérer des tâches les plus pénibles.
– se désolent de voir le monde se désintéresser des principes démocratiques!
– constatent avec effroi que le nationalisme le plus borné revient régulièrement à la mode !
– observent que le mensonge est plus séduisant que la vérité !
– voient bien que les chefs que les peuples se donnent privilégient toujours leur propre intérêt !
– sont convaincus que l’histoire de l’espèce humaine sur la planète Terre a une fin, et que celle-ci n’est pas si lointaine !

 

La nef des fous !


Sur la mer hostile, noire, déchaînée,
Un vaisseau magnifique, brillamment illuminé,
Sur le pont supérieur, un roi de droit divin
Trône, entouré de courtisans qui  ramassent les dollars,
Sur le deuxième pont, l’empire du milieu rit jaune et attend !
Au-dessous, des dictateurs sanguinaires tuent, maassacrent, détruisent.
Encore en dessous, une oasis de paix qui a connu deux horribles guerres mondiales se souvient.
Et pourtant, en son sein, certains ont oublié et complotent, manigancent, intriguent !
Enfin, dans la cale, une masse de pauvres gens meurent de faim, de soif, étouffent, S’entretuent aussi !
Les gens des ponts supérieurs viennent leur piquer leurs ressources et
les chassent sauvagement lorsqu’ils cherchent à monter jusqu’à eux.
Enfin, et c’est très curieux, les gens des ponts supérieurs ont dépêché des spécialistes pour casser les moteurs, ils s’attaquent maintenant à la coque !
Le navire s’appelle GAIA.